🕰️ Une journée en 2035 : “La Terre sous contrat”
7h02 — “Le réveil climatique”
Élise, 38 ans, se réveille dans son appartement à Lyon.
Sur son mur, une projection douce indique :
> Indice Planétaire du jour : +1,7°C — Zone verte locale : qualité de l’air stable, consommation énergétique moyenne : -3%.
L’IA domestique, Ariane, connectée au jumeau numérique de la ville, ajuste la température du logement en fonction des prévisions énergétiques régionales.
L’électricité provient d’un micro-réseau solaire géré par une blockchain coopérative : chaque voisin qui produit plus qu’il ne consomme reçoit des “crédits d’équilibre carbone”.
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8h15 — “Mobilité sous contrat”
Pour aller travailler, Élise réserve un véhicule partagé via une DAO locale (Decentralized Autonomous Organization).
Chaque trajet urbain est automatiquement compensé via un smart contract climatique : une fraction du coût est versée à une coopérative qui entretient des zones humides dans le delta du Rhône.
> Les citoyens voient en temps réel la trace carbone de leurs déplacements, certifiée sur un registre public, infalsifiable.
Le transport collectif est optimisé par une IA municipale : pas de trafic, pas d’attente. L’énergie est ajustée en continu grâce à des modèles prédictifs.
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9h00 — “L’entreprise symbiotique”
Élise travaille pour TerraLedger, une startup publique-privée qui audite les flux écologiques.
Son équipe développe un algorithme d’IA capable de vérifier, en temps réel, la véracité des “données vertes” fournies par les industries.
Chaque tonne de CO₂ émise ou compensée est enregistrée dans un registre climatique mondial.
Les États ne publient plus de bilans annuels : tout est traçable, minute par minute.
> “Le carbone ment moins que les hommes”, plaisante souvent son collègue Malik.
Mais parfois, l’IA se trompe — et la blockchain fige l’erreur.
La confiance a changé de nature : ce n’est plus l’humain qu’on croit, c’est le système.
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12h30 — “Pause augmentée”
Au restaurant, le menu affiche non seulement les calories, mais aussi la trajectoire carbone de chaque plat.
Une intelligence collective — mélange de modèles d’IA, de capteurs agricoles et de contrats blockchain — a permis de restaurer la souveraineté alimentaire régionale.
Manger local n’est plus un acte militant, mais une optimisation systémique.
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15h00 — “Crise algorithmique”
Une alerte mondiale surgit sur le réseau GaïaNet :
> Un modèle d’IA prédit un effondrement des rendements de blé en Inde du Nord.
Immédiatement, les DAO agricoles locales activent des contrats automatiques d’aide, financés par les “obligations climatiques” mondiales.
Les décisions passent par une gouvernance distribuée : les humains débattent, mais le déblocage des fonds est automatique.
Élise se dit que l’humanité a enfin réussi à réduire le délai entre connaissance et action.
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18h30 — “Assemblée des Communaux”
Chaque semaine, les habitants du quartier participent à une assemblée augmentée :
via réalité mixte, ils visualisent les indicateurs de leur territoire (eau, énergie, biodiversité).
Les IA locales proposent des scénarios ; les citoyens votent directement.
Les décisions sont inscrites sur la blockchain civique, avec une clause de révision collective.
Ce soir, le sujet : planter 400 arbres dans une ancienne friche industrielle.
Le budget est calculé, validé, et financé via une micro-taxe carbone automatique.
> Gouverner n’est plus un privilège, c’est une boucle d’apprentissage collectif.
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22h45 — “La conscience planétaire”
Avant de dormir, Élise consulte son Indice personnel d’impact :
Consommation énergétique : -5% par rapport à la moyenne régionale
Empreinte hydrique : neutre
Contribution écologique : +2,1 “points d’équilibre”
Ces chiffres ne sont pas une contrainte, mais un langage partagé.
Un moyen de sentir qu’elle fait partie d’un système vivant, transparent et interdépendant.
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💡 Épilogue : le monde de 2035
Les crises climatiques existent toujours, mais elles sont anticipées, tracées et compensées en temps réel.
L’IA n’est plus une boîte noire : chaque modèle est audité par des consortiums citoyens.
La blockchain ne sert plus à spéculer, mais à certifier la confiance collective.
Le capitalisme classique s’est transformé en économie régénérative, où la valeur naît de la cohérence écologique.
Mais tout reste fragile : une panne algorithmique, une guerre de données, un populisme anti-tech pourraient tout faire basculer.
> 2035 n’est pas une utopie : c’est une bifurcation réussie — précaire, mais vivante.
*avec l'aide de chatgpt en lien avec le revenu de préservation que je prône 🐝🪸