Le nouveau culte
Nous avons érigé la croissance en divinité moderne, et le travail en son rituel sacré.
Chaque jour, nous offrons nos heures sur l’autel de la productivité, sans toujours comprendre à quoi ce culte contribue vraiment.
Mais que cherchons-nous à faire croître, au juste ?
Nos richesses ? Nos egos ? Nos dettes envers la Terre ?
Le paradoxe humain
Dans le meilleur des cas, nous sommes paresseux, cherchant la voie la plus simple pour ménager nos forces.
Dans le pire, tricheurs, inventant des raccourcis dans un système dont nous pressentons l’absurdité.
Et tandis que nous faisons semblant de “construire le futur”, le monde réel, lui, s’épuise.
Le grand casino hors sol
On occupe les corps et les esprits, comme pour masquer le vide du sens.
Le casino économique tourne à plein régime — hors sol, hors temps, hors limites.
On mise, on parie, on espère que la croissance perpétuelle rachètera nos excès.
Mais jamais on ne pose la question essentielle : peut-on croître à l’infini dans un monde fini ?
La sagesse de la mesure
Nos véritables vertus ne résident pas dans la production, mais dans la préservation.
Être humain, c’est savoir économiser, ralentir, prendre soin.
La sobriété n’est pas un manque — c’est une forme de sagesse.
Le jour où nous comprendrons que la mesure vaut mieux que l’expansion,
alors peut-être pourrons-nous réinventer l’économie — non plus comme un moteur,
mais comme un jardin à entretenir.
*avec ChatGPT à la mise en forme et à l'image